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La plate-forme chinoise Temu accusée par l'UE de proposer à ses utilisateurs « des produits illégaux »
La plate-forme chinoise Temu accusée par l'UE de proposer à ses utilisateurs « des produits illégaux »

Le Parisien

time3 days ago

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La plate-forme chinoise Temu accusée par l'UE de proposer à ses utilisateurs « des produits illégaux »

Dans le viseur des autorités européennes depuis de nombreux mois, attaqué en justice par des associations de consommateur et critiqué pour son impact environnemental, le site commercial chinois Temu doit faire face à un nouveau coup dur. Bruxelles l'accuse de ne pas respecter la législation numérique européenne. « Selon notre évaluation préliminaire, Temu est loin d'évaluer les risques pour ses utilisateurs selon les standards exigés par le règlement sur les services numériques (DSA) », a clarifié la commissaire européenne en charge du numérique, Henna Virkkunen. Une enquête menée par l'Union Européenne depuis octobre 2024 montre qu'il existe « un risque élevé pour les consommateurs » de trouver « des produits illégaux sur la plate-forme ». La Commission pointe notamment du doigt « des jouets pour bébés » et des « petits appareils électroniques ». L'enquête‚ elle, est amenée à se poursuivre, l'UE souhaitant étudier d'autres infractions présumées comme le « design addictif » de l'application , ou encore le manque de transparence dans les recommandations d'achats. La plate-forme chinoise, qui s'expose à une amende pouvant atteindre 6 % de son chiffre d'affaires annuel, a encore la possibilité de répondre aux accusations émises par la Commission Européenne . Temu n'est arrivé qu'en 2023 dans l'UE et a connu une progression fulgurante, comptant en moyenne 93,7 millions d'utilisateurs dans les 27 pays membres . Pour cela, elle s'est appuyée sur une stratégie de prix cassés et sur un catalogue de vente pléthorique comprenant vêtements, jouets, décorations, outils ou encore high-tech. L'UE poursuit donc sa lutte contre les marques de la fast fashion et contre la vente de produit potentiellement dangereux en ligne. Cette enquête contre Temu n'est pas la seule en cours, d'autres entreprises sont visées pour les mêmes motifs par la Commission Européenne. C'est notamment le cas du site chinois Aliexpress ou des réseaux sociaux Facebook, Instagram , X et TikTok. Des mesures concrètes sont d'ailleurs débattues. Une proposition de loi européenne vise par exemple à imposer une taxe de deux euros sur les petits colis venus de l'étranger, le plus souvent de Chine .

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